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21.05.2025 09:20

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Ryanair avec une nouvelle règle qui n'est pas favorable à tout le monde

Ryanair a une nouvelle astuce pour encore plus de profit et moins de satisfaction des utilisateurs : l'embarquement 100% numérique pour tous les passagers.
Ryanair avec une nouvelle règle qui n'est pas favorable à tout le monde

La compagnie aérienne à bas prix Ryanair introduit une nouvelle politique qui a incité les voyageurs à se plaindre – et pas nécessairement dans le bon sens.

À partir du 3 novembre 2025, les passagers ne seront plus autorisés à embarquer sur des vols avec des cartes d’embarquement imprimées. Au lieu de cela, la compagnie aérienne passe à un format entièrement numérique, ce qui signifie l'utilisation obligatoire d'appareils mobiles pour l'enregistrement et l'embarquement.

Adieu les billets papier, bonjour les smartphones

Le plan de Ryanair est simple : plus de cartes d’embarquement physiques. La mesure, initialement prévue pour le printemps mais reportée, devrait entrer en vigueur cet automne. Désormais, le seul moyen d'embarquer sur un vol Ryanair sera via une carte d'embarquement numérique sur votre smartphone, accessible via l'application mobile de la compagnie aérienne.

Bien que l'entreprise positionne cette décision comme faisant partie des efforts visant à accroître l'efficacité et la durabilité environnementale, les critiques affirment qu'il s'agit d'une tentative à peine voilée d'orienter les utilisateurs vers son application et les services supplémentaires qu'elle promeut.

La logique « verte » – et les petits caractères


Selon Ryanair, le passage à l'embarquement numérique pourrait réduire le gaspillage de papier d'environ 300 tonnes par an, et avec 80 % des passagers % utilisant déjà des billets numériques, la compagnie aérienne affirme qu'elle encourage simplement les derniers qui hésitent encore. Grâce à l'application myRyanair, les passagers peuvent également accéder aux mises à jour des vols, aux informations sur la disponibilité des sièges et soumettre des réclamations, ce qui en fait un point de contact unique pour l'expérience de voyage.

Il y a cependant un hic : que se passe-t-il si votre téléphone tombe en panne ? Et si votre batterie tombait en panne après un contrôle de sécurité ? La compagnie aérienne n'a pas encore précisé comment son personnel gérera les cas où les passagers ne sont pas en mesure de présenter leur carte d'embarquement mobile à la porte d'embarquement. Cela a soulevé des inquiétudes quant à l’accessibilité, à la planification d’urgence et à la portée des politiques d’inclusion numérique.

S'agit-il de confort ou de contrôle ?


Pour de nombreux passagers, la nouvelle règle ressemble davantage à une incitation au contrôle qu’à un pas vers la commodité. L'exigence d'une application d'embarquement dirige également les utilisateurs directement vers l'écosystème numérique de Ryanair, où la vente de services supplémentaires est au premier plan. Des sièges prioritaires aux options de bagages en passant par les offres d'assurance, l'application se concentre de moins en moins sur la simplicité et davantage sur la maximisation des profits.

C'est une stratégie qui correspond à la réputation de longue date de Ryanair en matière de réduction des coûts et d'augmentation des bénéfices. Même si voyager exclusivement avec des documents papier numériques peut sembler efficace, cela introduit également de nouvelles barrières, en particulier pour les voyageurs plus âgés, ceux qui n’ont pas de smartphone ou ceux qui préfèrent simplement une sauvegarde imprimée.

Un modèle ne convient pas à tous.


Bien que les solutions numériques soient judicieuses dans de nombreux scénarios de voyage, forcer chaque voyageur à utiliser un seul modèle peut se retourner contre certains. Par exemple, imaginez que vous arrivez à la sortie et que vous réalisez que vous avez perdu votre téléphone, qu'il est cassé ou que votre écran s'est brisé pendant le contrôle de sécurité. Il n’y a pas de vol de secours sans billet papier.

Jusqu'à présent, Ryanair n'a pas précisé ce qui se passerait dans ces cas extrêmes. Le personnel fera-t-il des exceptions ? Les passagers seront-ils obligés de réserver de nouveaux vols et d’en payer les frais ? Le silence de Ryanair parle de lui-même. Et à l’approche du mois de novembre, de nombreux passagers observent de près la manière dont la compagnie aérienne gérera ces situations inévitables.

Un avenir où l’adaptabilité compte


Un objectif respectueux de l’environnement est noble, et réduire les déchets dans l’aviation est de toute façon une nécessité urgente. Mais un avenir durable doit également être inclusif, résilient et adaptable. Imposer une expérience d'embarquement entièrement numérique peut simplifier les opérations d'une compagnie aérienne, mais cela risque également d'aliéner les passagers qui s'attendent à de la fiabilité et du soutien, et non à des maux de tête supplémentaires à la porte d'embarquement.




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